F.M.N.S
Tél. 05.57.19.18.60

La Fédération des Maîtres Nageurs Sauveteurs s'engage avec vous

 

LA F.M.N.S propose une assurance spéciale pour les BEESAN, MNS, BPJEPS-AAN et licences STAPS (avec équivalence MNS), les BNSSA.
Elle publie tous les mois une revue professionnelle "Enseigner et Sauver".

Elle publie toutes les semaines par mails les informations sommaires de notre branche dans "La Lettre du Mardi".

 Elle anime en métropole DOM et TOM le principal bureau de diffusion des offres d'emplois (carrière et saison).
Ses membres bénéficient toute l'année d'une assistance défense  par des professionnels - juristes

La Fédération des Maîtres Nageurs Sauveteurs s'engage avec vous

 

 

 
LA LETTRE DU MARDI n° 316 A et P du 23.4.2024

Naufrage du Breiz : les sauveteurs en mer de

Trouville - Deauville se déclarent « indisponibles »

Après le procès d’un bénévole et en soutien au capitaine de la SNSM de Ouistreham et pour alerter sur leur situation de bénévole, les sauveteurs en mer de Trouville - Deauville se mettent en indisponibilité.

            « Les sauveteurs en mer bénévoles de la station SNSM de Trouville - Deauville sont profondément choqués par les développements en justice des suites de la tragédie du naufrage du Breiz. Ce qui arrive à l’un des plus expérimentés d’entre nous peut nous arriver demain, nous sommes meurtris et bouleversés ».

            C’est avec ces quelques lignes que les 28 sauveteurs en mer de Trouville - Deauville (Calvados) ont annoncé, au lendemain du procès lié au naufrage du chalutier Breiz, leur décision de se mettre en indisponibilité.

            Une décision qui implique que les sauveteurs ont informé le Cross Jobourg, qui coordonne les activités de sécurité et de surveillance des activités maritimes, qu’aucun bénévole n’est disponible et qu’ils ne pourront pas intervenir.

            On ne fait pas ça de gaité de cœur, mais si on ne fait rien, ça ne changera pas.

Bruno Chauvin, le président de la station de Trouville - Deauville

« Ça a été assez violent pour nous »

            La semaine dernière, le patron du canot de la station SNSM de Ouistreham était jugé par le tribunal maritime du Havre pour le naufrage du chalutier le Breiz qui avait eu lieu lors d’une opération de remorquage en janvier 2021, et où trois marins avaient péri au large de Lion-sur-Mer.

            En plus d’un an de prison avec sursis, le procureur du Havre a également requis une interdiction de navigation de deux ans à l’encontre du bénévole. La décision sera rendue le 4 juin prochain.

            « On était sous le choc, réagit le président qui a assisté au procès avec d’autres bénévoles de la station trouvillaise. Ça a été assez violent pour nous, alors qu’on n’était pas sur le banc des accusés.

----------------------------

Notre FMNS : une maladresse de bonne foi.

Responsable mais pas coupable ?

La loi doit changer !

En analysant ces poursuites judiciaires au sujet de la tentative de sauvetage du Breiz, qui donneront lieu à jugement le 4 juin 2024, on peut analyser ces poursuites judiciaires. Certains MNS et des BNSSA ont eu à les supporter dans d’autres accidents ou noyades défendus efficacement par notre FMNS et son avocat spécialisé.

Les faits :

Un chalutier est en perdition au milieu de la tempête et le CROSS fait appel aux bénévoles de la SNSM pour secourir ce bateau qui a une panne de moteur. Le bateau en perdition est pourvu d’un jeune équipage peu expérimenté. Il a fait une très bonne pêche et il est surchargé de coquilles Saint Jacques. Il faut préciser que la pêche à la coquille Saint Jacques est très réglementée en France. Elle est ouverte durant peu de jours, à des heures très précises. Autrement dit, quand un bateau fait une bonne pêche de coquilles, c’est une partie de ses recettes annuelles. De ce fait, il lui est très très difficile de tout rejeter à la mer, en cas de panne.

            Le bateau de la SNSM arrive sur les lieux avec difficultés. Il prend en remorque le coquillier surchargé, sans lui exiger d’alléger son chargement, donc de rejeter une partie des coquilles. Les bénévoles de la SNSM, pourtant commandés par un capitaine expérimenté, amarrent les deux bateaux avec un câble trop court (bout de remorquage). Le bateau de la SNSM tracte avec vigueur en raison de la tempête le coquillier. Ce dernier se déporte en angle droit et se retourne. Il emprisonne les marins pêcheurs dans leur coque. Avaient - ils au moins un gilet de sauvetage ?

L’enquête de police et l’instruction du juge ont défini deux erreurs :

1° Le coquiller n’avait pas été délesté d’une partie de sa cargaison

2° Le câble de remorquage était trop court.

Ces deux erreurs ont provoqué l’accident et la mort des trois jeunes marins.

            Ces erreurs sont incontestables ;

            Les dommages sont considérables puisqu’il s’agit de vies humaines.

            Toutefois les erreurs ont eu lieu de bonne foi, qui, à ce moment précis risquaient leur vie bénévolement pour en sauver d’autres.

Les poursuites judiciaires doivent  donc être analysées sous ses deux aspects au civil et au pénal.

            AU CIVIL : il ne fait aucun doute que l’équipage de la SNSM est responsable et que son assurance doit payer les dommages et intérêts aux familles des victimes.

            AU PENAL : en France la loi considère que lorsqu’il y a eu des dommages graves suite à une faute ou à une erreur, les prévenus doivent être condamnés, parfois à de la prison ou à de la prison avec sursis.

            A l’étranger, par exemple en Belgique ou en Suisse, la réglementation se limite à un avertissement ou un rappel à la loi.

            En France, LA LOI FAUCHON du 10.7.2000 protège les maires et les élus au pénal pour des dommages causés sans intention volontaire de nuire.

            Notre FMNS estime qu’on doit faire la différence entre le délinquant qui crée un dommage volontaire par une agression, une négligence caractérisée, un manquement volontaire et le prévenu qui a commis une erreur de bonne foi.

            En l’espèce, ces sauveteurs ont tenté de faire leur devoir. Leur maladresse a causé l’accident. Doit-on en arriver à une condamnation à de la prison avec sursis, qui est une peine infamante, honteuse...qui parfois même, peut amener au suicide ! On risque de ne plus trouver de sauveteurs ! Combien de MNS ont déjà quitté notre profession en considérant qu’une telle responsabilité, un tel risque n’est plus en rapport avec la rémunération ?

            Mais en l’espèce, il n’y avait même pas rémunération !

            La loi doit changer. Elle est étrangère à la situation de notre époque, où les victimes de plus en plus, comme aux USA, ont recours aux tribunaux pour espérer les indemniser et parfois récupérer beaucoup d’argent, y compris quand ils sont en faute !

            Le secrétaire général FMNS : J.M. Lapoux FIN

 
LA LETTRE DU MARDI n° 314 P du 9.4.2024

FEDERATION DES MAITRES NAGEURS SAUVETEURS

Bureau central : 11 rue Henri Barbusse 33110 LE BOUSCAT

Tél : 05 24 61 44 81 – 05 57 19 18 60 —  mail :   Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir

 

La Lettre du Mardi de notre FMNS

n° 314 P du 9.4.2024  expédiée le 10.4.2024

La seule Fédération qui défend réellement la profession

et l’activité saisonnière des MNS et des BNSSA 

------------------------------ 

Poursuite judiciaire des deux sauveteurs de la SNSM (hors FMNS) :

Le tribunal correctionnel du Havre a jugé ces derniers jours deux sauveteurs bénévoles de la SNSM (dont le capitaine) à qui on reproche des maladresses pendant le remorquage du bateau «Le Breiz» Trois marins sont morts noyés dans le bateau remorqué qui a coulé.

On leur reproche :

1° De ne pas avoir délesté le bateau en remorque qui était surchargé de coquilles Saint Jacques

2° D’avoir tendu un câble trop court entre les deux bateaux (remorqueur-remorqué) qui avait contraint le coquillard remorqué en angle droit, dans la tempête, à se retourner, en emprisonnant les trois marins qui en sont morts.

Sont aussi poursuivis :

— l’armateur du coquillard pour le mauvais état de son bateau

— un inspecteur des affaires maritimes pour sa négligence

— Un expert professionnel pour sa négligence

Tous ont été jugés pendant trois jours. Le procureur a demandé pour tous de la prison avec sursis. Les avocats de la défense ont plaidé le jeune âge des sauveteurs de la SNSM et leur manque d’expérience.

Le tribunal correctionnel rendra son délibéré le 4 JUIN 2024 -  FIN

—————————-

Consultation générale urgente des membres de notre FMNS par informatique.

Ces années passées bon nombre de nos collègues MNS et BNSSA ont été victimes de SDIS dans certains départements, qui les ont employés A TEMPS PLEIN, jusqu’en été dernier, sans cotisation URSSAF, sans cotisation Pole Emploi, sans cotisation retraite, au titre de faux «pompiers volontaires bénévoles». Dans certains départements ces SDIS ont passé convention avec la FNMNS pour arnaquer ces MNS et ces BNSSA. L’escroquerie a gagné certaines piscines publiques. Des MNS et BNSSA se retrouvent en ce moment à la retraite dans une extrême pauvreté, au point que certains sont prêts à se suicider.

Notre FMNS (la seule qui défend notre profession) a décidé d’engager….(suite du texte réservée aux membres de notre FMNS) FIN  
 
LA LETTRE DU MARDI n° 315 A et P du 16.4.2024

FEDERATION DES MAITRES NAGEURS SAUVETEURS

Bureau central : 11 rue Henri Barbusse 33110 LE BOUSCAT

Tél : 05 24 61 44 81 – 05 57 19 18 60 —  mail :  Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir

----------------------------------------

La Lettre du Mardi de notre FMNS n° 315 A et P du 16.4.2024

expédiée le 16.4.2024

------------------

FPT (Fonction Publique Territoriale : mairies et com. de com.)

fermeture (parfois très longue) pour travaux, que devenons - nous ?

QUESTION :

La com. de com. pour laquelle je travaille a prévu la rénovation de la piscine, les travaux devraient durer un an. Il y a ici une autre piscine gérée par une DSP (Délégation de Service Public).Nous ne sommes que 2 MNS.  Mon chef de bassin m’a laissé entendre que je pourrais intervenir avec les scolaires sur la DSP, mais que cela ne fera pas un temps complet, et mes frais de déplacements risquent d’être plus élevés.

J’aimerais connaître les différents dispositifs que mon employeur peut me proposer, voire m’imposer, pour cette année de fermeture. J’aimerais donc être prêt pour cette réunion au cas où l’on me parlerait de dispositifs que je ne connais pas. Je vous demande donc conseils.

REPONSE de notre FMNS :

Il faut faire une différence entre les auxiliaires (CDD) et les titulaires (CDI) :

-- Les auxiliaires (CDD) : quand une mairie prévoit des travaux, plusieurs mois avant, elle souscrit des contrats de travail avec les auxiliaires qui finissent un peu avant le début des travaux. Les auxiliaires n’ont plus qu’à chercher du travail ailleurs ou ils sont au chômage.

-- Les titulaires : conservent leur emploi, il est aménagé.

Dans la FPT c’est le cadre d’emploi qui prime sur les diplômes, les brevets et les compétences.

Donc l’employeur a tout à fait le droit de vous transférer avec ou sans votre accord sur tout autre emploi de cadre B.

Par exemple vous pouvez vous retrouver chef jardinier(cadre B) mais pas jardinier (cadre C) y compris si vous n’avez jamais entretenu un pot de fleur. Il ne peut pas (sauf votre accord) vous transférer sur un emploi de cadre C : opérateur.

En général les mairies vous affectent vers du travail préscolaire, ce peut-être la garde d’une cour de récréation, du sport extra scolaire ou en assistance d’un professeur des écoles ou à des œuvres sociales

ou à autre sport municipal (en tant qu’agent FPT vous n’avez pas besoin du Brevet d’Etat sauf dans les sports dangereux -- la loi Mazeaud ne s’applique pas à la FPT), ou à de la prévention de la délinquance.

Dans d’autres cas nous avons vu des ETAPS affectés à des travaux de bureau, à une bibliothèque.

Dans d’autres cas à surveiller une patinoire, alors qu’ils ne savaient rien de ce sport.

Avec les nouveaux textes la mairie peut vous détacher, sans votre autorisation auprès d’une DSP (Délégataire de Service Public) ou auprès d’une autre mairie.

Quant aux frais de transports, ils ne vous sont pas dus depuis chez vous jusqu’au travail sauf dans certaines grandes villes, mais ils vous sont dus si vous êtes affectés hors de votre lieu de travail ordinaire de vote ancien lieu de travail au nouveau.

Vous pouvez négocier mais à la fin c’est l’employeur qui a le dernier mot.

S’il décide de fermer définitivement sa piscine, il peut faire une suppression de poste, vous serez alors indemnisé par le Centre de Gestion et prioritaire sur tout autre poste semblable dans une mairie dépendant du même centre de gestion (ce peut être assez loin de chez vous).

L’employeur étant libre de donner quand il veut les congés payés, il peut vous imposer de les purger quand il veut notamment pendant les travaux

Vous constatez que la mairie ou la Com de Com a un large choix,. Il vaut mieux conserver les meilleures relations. C’est toujours bon pour tous, en relations du travail, d’autant plus que dans presque toutes ces solutions le maire ou le président de Com de Com n’a pas besoin de votre accord.

------------------

Dans le privé, on doit se référer au droit du travail, au contrat de travail, à la convention collective.

            Dans tous les cas on doit refuser de signer une démission, certains employeurs sont les champions pour «entortiller» leurs employés. On peut toujours demander 48 heures de réflexion en conservant la proposition ECRITE et la communiquer confidentiellement à notre FMNS par mail pour être conseillé dans les heures qui suivent.

Nous sommes à la disposition, dans les 24 heures maximum, de tout membre de notre FMNS pour tout renseignement complémentaire FIN

 

 
<< Début < Précédente 1 2 3 4 5 6 Suivante > Fin >>

Résultats 1 - 4 sur 22
 
Qui est en ligne